Mme Dominique Versini, élue à la Mairie de Paris (sous réserve), Daniel Carasco, Président de l’ADC et Serge Jentzer, Président de l’ANDESI
François Noble, Chargé de missions Andesi et Toufik Oukaci, Directeur d’établissement, Association Concorde
Jacques Attali, Président de A&A Conseil et de la Fondation Positive Planet
Association LA FONDA - Yannick Blanc, Vice-président et Président de l’Institut Français du Monde Associatif - IFMA
François Sarfati, Ruggero Iori, Jules Simha, Enseignants chercheurs, Association Rendre
Jean-Marie Poujol, Président d’association, membre du bureau de Nexem
Sandra Lavantureux, ancienne Directrice Générale d’association, Directrice enfance famille du Département des Yvelines
Stéphanie Leroux, Directrice du Pôle Protection de l’enfance 93 - Croix Rouge Française
Yvan Krueger, Directeur d’établissement handicap - Association L’OSE
Matthieu Laine – Directeur Général - Fondation BELLAN
Cyril Guillais - Chef de service - Unapei 92
Laure Caussin, mère d’Axelle, 17 ans, en établissement médico-social
Nathalie Conq, Directrice de dispositif en protection de l’enfance - ADSEA 29
Stina Carlson, Cheffe de service - Association EN TEMPS
Beathe Munster, Coordinatrice territoriale - Oeuvre Falret
Julian Kinouani, Directeur Dispositif ITEP-SESSAD de l’APSI
Pierre-Olivier Monteil, Docteur en philosophie politique, formateur et consultant en éthique managériale et professionnelle
Soirée Festive organisée par la comité de pilotage des journées
Marie France Di Pasquale - Manpower France
Armelle De Guibert, Directrice Générale - Association Aurore
Mallek Boukerchi - Tisseur de rêves, Conférencier, Anthropologue du lien social, Philo-conteur parabolique, Ultra-marathonien des extrêmes
Les Présidents de l’ADC, Daniel Carasco et de l’ANDESI, Serge Jentzer
Depuis le début des années 1970 l’évolution du métier de directeur est significative de la transformation du champ des politiques sociales et médico-sociales et de leurs mises en œuvre. Le niveau d’exigence en termes de compétences est de plus en plus élevé pour la fonction de direction. Son cœur de métier, la gestion d’un établissement, d’un service, d’un pôle ou d’une plateforme, pour proposer un accompagnement de qualité aux personnes accompagnées, dépend de multiples facteurs dont le directeur, par délégation, en est le responsable (communication interne et externe, QVT, gestion RH, respect du droit des usagers, RGPD, reporting à la Direction Générale ou aux organismes de contrôle...). C’est peu dire qu’aujourd’hui les fonctions de direction s’exercent de plus en plus dans l’incertitude et la complexité.
Le métier de directeur et de directrice est une fonction dans laquelle on peut se sentir seul(e), du fait du poids des responsabilités, mais qui oblige à être en lien avec un nombre important d’acteurs, à l’interne comme à l’externe de l’institution, pour réussir ses missions. Les services supports du siège, notamment, paraissent indispensables pour accompagner la direction dans ses fonctions.
Ces différents aspects ont motivé la professionnalisation du métier qui, en lien avec la réglementation, a vu se développer des formations spécifiques (CAFDES, DESS puis Master) et l’émergence de nombreuses associations regroupant des « professionnels chargés de direction ».
C’est ainsi que l’ADC et l’ANDESI ont vu le jour il y a 50 ans. C’était un besoin de reconnaissance nationale mais aussi d’élaboration et de diffusion de bonnes pratiques professionnelles. La formation et la représentation des directeurs et des directrices sont indispensables compte tenu des exigences du métier et des responsabilités endossées. Ils développent une expertise dans leur champ d’action et agissent pour la société.
Le secteur social et médico-social a été fortement inspiré par le sanitaire (audit, qualité…) et par des modèles de gestion issus de l’entreprise (modèle d’organisation, management, QVT, risques professionnels…). La fonction de direction en action sociale et médico-sociale associative a su néanmoins trouver son équilibre et s’est très largement professionnalisée.
Mais l’histoire n’est pas finie ! L’évolution du secteur, toujours en cours, appelle sans cesse à interroger les missions et les responsabilités de celles et de ceux qui aujourd’hui dirigent des établissements et des services appelés à se transformer en dispositifs, plateformes de service ou autres « établissements hors les murs ».
Les femmes et les hommes qui dirigent aujourd’hui dans ces nouveaux contextes apprennent d’autres modalités d’exercice du pouvoir.
Réunis au sein d’associations telles que l’ADC ou l’ANDESI, ils interrogent leurs pratiques, partagent leurs expériences concrètes, leurs doutes comme leurs réussites... Leurs réflexions ont vocation à être largement débattues et transmises.
Dans un monde en perpétuel mouvement, qui impose son immédiateté, comment imaginer à plus long terme ce qu’il en deviendra de la fonction de direction ? Comment anticiper, dès aujourd’hui, ce que seront les directrices et les directeurs de demain ? Témoins et acteurs des changements contemporains, les adhérents de l’ANDESI et de l’ADC inscrivent leurs réflexions dans un « devoir de mémoire » pour mieux anticiper sur ce qu’il leur faut et faudra transmettre à celles et ceux qui prendront le relais d’ici quelques années.
S’appuyant sur une étude relative aux fonctions de direction commandée à des chercheurs et des réflexions prospectives sur les évolutions sociétales, c’est à ces questions que nos deux associations ont décidé de répondre par l’organisation de journées nationales résolument tournées vers l’avenir.
• Faire retour sur l’histoire du métier de directeurtrice et son évolution au regard de la structuration du secteur et de ses inévitables transformations encore à venir
• Inscrire la fonction de direction dans une démarche de transmission de ses savoir-faire
• Elaborer collectivement des pistes de réflexion et d’action permettant d’imaginer et d’anticiper les changements dans l’exercice de la fonction de direction
• Redonner du sens à la fonction de direction.