Dans un contexte de multiplication de procès en défense d’un régime climatique soutenable, portés par des associations, fondations, collectivités territoriales, ou citoyens coalisés et mettant en cause États ou entreprises, l’intervenante décortique les argumentations juridiques sur lesquelles s'appuient ces initiatives. Il est question du non-respect de textes internationaux, régionaux et nationaux de lutte contre ces changements, de la défense des droits fondamentaux des personnes, en passant par celle de l'appréhension des "ressources naturelles" comme des "biens communs" ou encore d'entités naturelles comme des sujets de droit. Émerge également une recomposition des imaginaires, parmi lesquels la reterritorialisation du global qui laisserait présager un glissement du bien commun mondial au commun.