Christopher Gillberg (Göteborg, Suède)
Olivier Baud et Pierre Gressens (UMR U676, InsermUniversité Paris 7)
Alessandra Piontelli (Milan, Italie) Christopher Gillberg (Göteborg, Suède)
Caroline Hommet (UMR U930, InsermUniversité de Tours) Francis Eustache (UMR U1077, InsermEPHE-Université de Caen)
Amaia Hervás (Barcelone, Espagne)
Mohammad Ghaziuddin (Université du Michigan, USA) Agnès Linglart (Inserm U986, Bicêtre)
Luciano Fadiga (Parme, Italie)
Olivier Houdé (UMR 8240, CNRS LaPsyDÉ,Paris) Caroline Huron (UMR U562 Inserm-CEA, Orsay)
Manuel Bouvard (UMR 5287, CNRS-Univerité de Bordeaux) Megan O’Boyle (association PMSF, USA)
Stanislas Bruley des Varannes, Michel Neunlist et Hélène Boudin (UMR U913 Inserm-Université de Nantes)
Mônica Zilbovicius (UMR U1000 Inserm-CEA, Orsay)
Pierre Burbaud (UMR CNRS 5293, Bordeaux)
Présidente du Comité Scientifique
L’autisme résulte d’un trouble du développement cérébral. Le développement du cerveau humain est le produit d’incessantes interactions entre des facteurs génétiques, des activités cérébrales temporaires ou pérennes, et des expériences de vie propres à chaque individu. Le cerveau, dont celui de la personne autiste, se développe, mature, change continûment, donnant lieu à des manifestations variables selon les âges de la vie (l’enfant, l’adolescent, l’adulte et la personne âgée), mais aussi possiblement selon que la personne est une femme ou un homme. L’étude de ces changements sera le sujet central de notre Université d’Automne. Nous parlerons des nouveaux outils pour étudier le développement du cerveau in utero, ainsi que des effets de la prématurité sur la physiologie et le comportement. Nous aborderons les implications qui peuvent en découler sur l’adaptation des stratégies éducatives, thérapeutiques et pharmacologiques tout au long de la vie. L’autisme n’affecte pas exclusivement les fonctions cognitives, aussi nous intéresserons-nous également à la motricité. Enfin, de nouvelles données prometteuses, mises à jour dans d’autres pathologies, comme la maladie de Parkinson, et pointant le rôle joué par l’intestin comme « deuxième cerveau », seront exposées et prolongeront la réflexion sur la transposition possible de ces nouveaux raisonnements à l’étude de l’autisme.