Journées Nationales ANECAMSP : « En amont des troubles des apprentissages, quelle place pour l’action précoce ? »
Programme
22 mars 2018
- De 07:00 à 08:00
Matinée : La galaxie des « dys »
Modérateur : Professeur Louis Vallée
- De 08:15 à 09:00
Qui sont ces enfants ? Que montrent-ils précocement ? Que peut-on faire ?
Quand on évoque les « dys », estime Alain Pouhet, certains y voient une mode, d'autres y voient des “feignants”. Pour ce spécialiste, la classification américaine (le DSM) se révèle très « insuffisante ».
De quoi parle-t-on quand on évoque les troubles spécifiques des apprentissages ? Pourquoi est-il important de connaître la cause de ces troubles? Qui sont ces enfants ? Que montrent-ils ? Quels outils dans le cerveau permettent les apprentissages et que peut on faire ?
Les réponses à ces questions sur ce lien : https://www.gynger.fr/troubles-dys-etre-en-alerte-tot-bien-avant-le-diagnostic/
- De 09:00 à 09:30
Parcours de parents
Après Alain Pouhet, Diane Cabouat, vice-présidente de la FFDYS, rappelle que cette fédération accueille des parents à partir du besoin qu'ils expriment. Elle l'assure : la plus grande médiatisation des troubles dys ne relève pas d'une mode mais d'une meilleure connaissance du phénomène. Elle évoque les caractéristiques à prendre en compte et plaide pour le repérage précoce.
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- De 09:30 à 09:45
Echanges avec la salle
Dans la salle un pédopsychiatre du CAMSP de Grasse s'interroge sur les enfants de fin d'année qui présentent des difficultés qu'on pourrait assimiler à des troubles alors qu'il ne s'agit que d'un décalage dans le temps. Il s'interroge aussi sur le lien entre le placement des enfants et la survenue de troubles dys. Alain Pouhet lui répond&ellipsis;.
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- De 10:15 à 11:15
Epidémiologie et apport des neurosciences
Louis Vallée, neuropédiatre membre du réseau NEURODEV rappelle que l'épidémiologie des dys est stable quel que soit le pays. Il s'agit de difficultés cognitives, avec un « traitement du signal perturbé ». Les nombreuses publications sur le sujet aborde peu la question des causes sous jacentes. Pour ce professeur de médecine, il est très difficile d'imaginer la prise en charge sans chef d'orchestre. Il faut faire collaborer plusieurs approches complémentaires. Les facteurs génétiques et environnementaux se mêlent. Louis Vallée explique pourquoi la période 0-6 ans est tellement fondamentale.
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- De 11:15 à 11:30
Echanges avec la salle
Dans la salle une question est posée sur la période de l'adolescence et sur l'éventualité d'un ciblage spécifique. « Apprendre à gérer les émotions, l'impulsivité, à mener un raisonnent hypothético-déductif, c'est important pendant adolescence, confirme Louis Vallée. Le début de l'adolescence est compliqué. Il faut établir un âge pubertaire de l'adolescent pour voir où il en est dans son cerveau.»Un autre médecin demande au professeur s'il prescrit de l'imagerie cérébrale pour les troubles dys quand rien ne ressort à l'anamnèse.
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- De 12:00 à 12:15
Après midi : Les aléas du développement observés précocement en CAMSP
Modérateur : Docteur Sandrine Lanco-Dosen
- De 13:00 à 13:30
L’axe corporel comme point d’appui postural, représentatif et émotionnel
Bernard Meurin, psychomotricien au CHRU Lille et au Centre Ressource Autisme, formé à l'approche sensori-motrice, propose une présentation sur « l'axe corporel » et sur « l'importance de la construction de l'axe corporel, non seulement comme soubassement postural et praxique, mais aussi comme point d'appui des fonctions représentatives, cognitives, réflexives », selon l'approche de Bullinger.
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- De 13:30 à 14:00
Les dysfonctionnements exécutifs chez l’enfant d’âge préscolaire
Marie-Laure Beaussart enchaîne en évoquant les dysfonctionnements exécutifs précoces. Les fonctions exécutives (FE) représentent les processus de contrôle de haut niveau qui permettent de s'adapter à l'environnement et d'organiser son comportement dans la vie quotidienne. Les fonctions exécutives permettent d'ajuster son comportement en fonction de contingences internes et environnementales dès lors que les automatismes et routines ne permettent pas une réponse adaptée. En résumé ces fonctions sont nécessaires quand on fait face à une nouvelle situation. Or faire face à une nouvelle situation c'est le propre des apprentissages.
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- De 14:00 à 14:15
Echanges avec la salle
Dans la salle un pédiatre du CAMSP de Castre demande si les troubles des FE se retrouvent dans certains troubles des apprentissages en particulier. Ils sont très fréquents dans les neurofibromatoses, spécialité de Marie-Laure Beaussart. Louis Vallée apporte une réponse : « On va plus souvent avoir globalement une anomalie des FE dans les pathologies de la substance blanche. La neurofibromatose est une pathologie de la myélose donc c'est logique de voir des troubles des FE associées. Dans la leucomalacie aussi. »Un autre participant demande si les troubles des FE peuvent exister en dehors d'un contexte spécifique, ou dans les pathologies psychiatriques.
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- De 14:45 à 15:00
Les anomalies du fonctionnement neuro visuel - Avis de l’ophtalmologue, Dr Hélène DALENS.
Hélène Dalens, ophtalmologue, propose en introduction de considérer la vision autrement que ce qu'on peut en dire habituellement. « On ne parle pas en dixièmes. La vision est un acte neuronal. Il n'existe aucune prothèse pour remplacer un cerveau. Plus de 50% du corps cérébral est impliqué dans le message visuel. »Il y a plusieurs facteurs à prendre en compte quand on fait un bilan et plus un enfant est neurologique plus il a un risque d'avoir une pathologie visuelle.
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- 15:00
Les anomalies du fonctionnement neuro visuel - Avis de l’orthoptiste Marie-France CLENET
Marie-France Clenet, orthoptiste, propose de « présenter des enfants qui ont fait leurs preuves, ont pu mener leur route. »Elle énumère en introduction les 5 compétences-socle décrites par Hubert Montagner. L'action précoce est nécessaire car les troubles de l'oculomotricité vont avoir une incidence sur la relation vision/communication. Comment ces troubles perturbent-ils l'organisation perceptive ?
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- 15:15
Des troubles de l’oralité aux troubles du langage
Pour clore la journée Benoît Chevalier, kinésithérapeute spécialisé en périnatalité, avec une formation sensori-motrice, présente les troubles de l'oralité.
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23 mars 2018
- De 07:55 à 08:00
Matinée : Accompagnement précoce : quel impact sur le développement ultérieur ?
Modérateur : Docteur Claire de Baracé
- De 08:00 à 08:30
Table ronde : L'ergothérapie comme outil de prévention des troubles des apprentissages
Deux ergothérapeutes viennent parler de leur pratique en CAMSP.
Jannick Lavigne, du CAMPS de Boulogne Billancourt se livre à des temps d'observation en classe en collaboration avec les enseignants pour prévenir ou accompagner les troubles des apprentissages.
Puis elle passe le micro à son binôme, Virginie Vagny, ergothérapeute au CAMSP de Châtillon Montrouge.
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- De 09:00 à 09:30
Echanges avec la salle
- De 12:55 à 13:00
Après midi : Continuité des soins : comment mieux travailler ensemble ?
Modérateur : Docteur Hubert Daude
- De 13:50 à 14:10
Prévention des troubles des apprentissages: Liens école-santé.
- 14:45
Conclusion
Michel ARCELAIN, directeur CAMSP